Eboulement à Dibaya Lubwe: une dizaine de corps repêchés, des difficultés logistiques et financières bloquent la recherche des disparus 

Le lit de la rivière Kiyira à Sake/Ph ACTUALITE.CD

La commune rurale de Dibaya Lubwe (territoire d'Idiofa) est en difficulté pour rechercher les corps des disparus, après un éboulement survenu samedi dernier dans le territoire d'Idiofa, faisant un bilan provisoire d'une dizaine de corps sans vie repêchés et une cinquantaine de disparus. 

Des problèmes logistiques et financiers réduisent à néant les efforts des secouristes. D'après le bourgmestre de cette partie du territoire d'Idiofa, il n'y a pas des matériels pouvant maintenir la respiration des plongeurs sous la rivière Kasaï. Armand Iteraniama précise que le bilan n'a, cependant,  pas évolué. Il parle de onze corps retrouvés jusqu'à présent. Il sollicite l'intervention du gouvernement pour poursuivre les recherches. 

" Nous sommes en difficulté pour la recherche des corps parce que nous n'avons pas d'engins pour le faire. Ce sont des plongeurs qui vont à l'eau libre comme ça, il n'y a pas de détendeurs, tout ce qui peut permettre à quelqu'un de rester sous l'eau pendant des minutes. On est en train de souffrir pour rechercher ces corps-là. Une grande partie de terre s'est écroulée sur des pirogues motorisées qui sont sous l'eau. On a sorti un peu d'argent pour sortir la première. Pour le corps c'est dix qui sont retrouvés plus un autre coupé en deux, soit onze corps", a déclaré le bourgmestre de la commune rurale de Dibaya Lubwe dans le territoire d'idiofa.

Une embarcation provenant des villages environnants faisait ses manœuvres d'accostage à Dibaya Lubwe où s'organise, chaque samedi, un marché pirate où les villageois échangent des biens s’est engloutie sous l’eau à la suite d’un éboulement. Sous une pluie battante, une bande de terre se trouvant au bord de la rivière s'est renversée sur l'embarcation. Les victimes sont notamment les passagers à bord et les habitants de Dibaya Lubwe qui coulaient la lessive au bord de la rivière.

Jonathan Mesa à Kenge