Likasi : Le vol des câbles électriques cause d’énormes pertes financières à six entreprises minières

L’arrêt d’activités de six grandes entreprises minières de Likasi et Kambove, dans la province du Haut Katanga, après le vol, la nuit du samedi 20 au dimanche 21 mai 2017, de près de 750 mètres de câbles de la ligne haute tension, a des conséquences financières énormes.

C’est ce qu’a affirmé le directeur de transport sud de la Société Nationale d’Electricité (SNEL)/Likasi au cours d’un entretien avec la presse locale.

Pour l’ingénieur Mbuya, cette situation entraîne des pertes financières non seulement à ces entreprises mais aussi à la SNEL. Il s’agit, entre autres, des entreprises RUBAMINES, COMICA, CMG ou encore KAIPENG MINING.

«<i>La Snel enregistre des manques à gagner considérables pendant cette période où nous ne pouvons pas fournir l’électricité. Toute la facturation est suspendue et c’est la Snel qui est perdante. A cela il faut ajouter le coût de remplacement de ces câbles qui va encore peser sur les comptes de la SNEL. Même les entreprises concernées par cette coupure du courant électrique ont certainement aussi des pertes financières non négligeables</i>».

Le directeur de transport sud de la SNEL appelle aussi les habitants de Likasi et Kambove à dénoncer les coupables.

«<i>Nous demandons à la population de Likasi de dénoncer tous les voleurs avec qui nous cohabitons dans cette ville. Ces enfants, nous les connaissons et nous avons le devoir de les dénoncer. Nous demandons aussi aux autorités politico-administratives de sécuriser les installations de la SNEL  en cette période où le pays a besoin de maximiser les recettes. La SNEL n’a pas de police ou l’armée pour sécuriser cette ligne d’intérêt national. Si toutes ces sociétés ferment faute d’électricité, ce serait un manque à gagner pour la province et même pour le pays</i> », a martelé M. Mbuya.

Des conséquences sur le plan socio-économique sont également enregistrées dans les deux villes. Outre le manque d’électricité à Kambove, l’usine de captage d’eau dans la ville est aussi à l’arrêt.

<b>Willy Akonda Lomanga/ desk Eco  </b>