Kabila met définitivement fin à toute démarche vers le Rassemblement?

<span style="font-weight: 400;">Dans son adresse de ce mardi 15 octobre 2016 devant les deux chambres du parlement réunies en congrès, Joseph Kabila a peut-être définitivement scellé le sort des négociations entreprises par la CENCO pour tenter de rapprocher les vues avec la frange de l'opposition et de la société civile non-signataire de l'accord de l'UA.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">En des termes clairs, le président congolais a fustigé le peu d'intérêt réservé à sa main tendue à travers laquelle il avait dûment confié la mission des bons offices aux prêtres catholiques de la CENCO qu'il a tenu à vivement remercier.</span><span style="font-weight: 400;">
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<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em><span style="font-weight: 400;">"C'est également dans les cadres des dispositions pré-rappelées que s'inscrivait la mission que j'avais confié aux évêques, membres de la CENCO, que je remercie au passage, en direction de ceux des membres de l'opposition n'ayant pas encore signé l'accord politique. Les résultats de leurs louables efforts témoignent malheureusement, une fois encore, du peu d'intérêt réservé par les concernés à cette quête de solutions de nos différents par le dialogue."</span></em><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Joseph Kabila a exprimé son agacement face aux menaces "de l'intérieur comme de l'extérieur" qu'il a qualifié d'inacceptables, faisant visiblement allusion à la théorie d'un éventuel soulèvement populaire prôné par les non-signataires de l'accord de l'UA, dont le Rassemblement, ainsi que les pressions accrues de la communauté internationale. </span><span style="font-weight: 400;">
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<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em><span style="font-weight: 400;">"C'est ici le lieu d'affirmer que l'alternative que, de l'intérieur comme de l'extérieur, certains opposent cette option de non-sens est tout simplement inacceptable. Car elle aurait pour effet de replonger notre cher et beau pays dans le chaos comme c'est aujourd'hui le cas de certains pays frères à travers le monde."</span></em><span style="font-weight: 400;">
</span></blockquote>
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</span><span style="font-weight: 400;">Le président Kabila s'est dit  <em>"soucieux de ses responsabilités de garant du bon fonctionnement des institution</em>s". A ce titre, dit-il: "<em>je ne peux permettre que la République Démocratique du Congo soit prise en otage par une frange de sa classe politique</em>".</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">En décidant de désigner "incessamment" un premier ministre conformément à l'accord politique de la cité de l'UA, Joseph Kabila a peut-être mis fin à la mission de la CENCO et a définitivement fermé la page des pourparlers avec le Rassemblement. </span><span style="font-weight: 400;">

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<span style="font-weight: 400;">Jacques Kini </span>