Kasaï: Guy Mafuta plaide pour la création de deux zones économiques spéciales pour notamment booster l'économie de la province

Guy Mafuta et Julien Paluku, ministre de l'industrie
Guy Mafuta et Julien Paluku, ministre de l'industrie

Député, doublement élu lors des dernières législatives (provincial et national) ainsi que candidat gouverneur du Kasaï, Guy Mafuta Kabongo a récemment été reçu par le ministre de l’industrie, Julien Paluku. L’élu de Tshikapa porte avec lui un plaidoyer : la création de deux zones économiques spéciales (ZES) dans la province du Kasaï afin, dit-il, de booster l’économie de cette province. 

Guy Mafuta estime que l’énorme potentiel agricole du Kasaï et les outils rudimentaires utilisés par les agriculteurs feront de l’industrialisation “ une solution pour aboutir à une autosuffisance alimentaire et desservir Kinshasa et d’autres provinces ”. 

« Les territoires ciblés sont ceux de Tshikapa et de Mweka. Tshikapa parce que c'est sur la nationale n°1. Quand vous voyez la partie Bondo 1, Bondo 2 ou même la partie Lunyeka et Kamwesha, c'est sur la nationale n°1. Le macadam est passé par-là. Donc, facilement quand on met en place les zones économiques spéciales, les investisseurs qui viendront, trouveront la facilité d'évacuer leurs produits sur la ville et aussi à Kinshasa. Et Mweka parce qu’il présente des potentialités agricoles énormes. Pour nous, il est grand temps de passer aussi à l'industrialisation de l'agriculture chez nous. Et pour ce faire, les investisseurs sont là, nous sommes en contact avec plusieurs partenaires des Chinois et Brésiliens », a déclaré Guy Mafuta après son échange avec Julien Paluku.

Le candidat gouverneur pour les élections prévues fin avril prochain dit avoir initié ce dossier il y a quelques mois et compte sur le ministre de l’industrie pour obtenir son accélération : « je suis content parce que le ministre a compris la pertinence de ma démarche et a assuré qu'il ne ménagerait aucun effort pour que ces deux zones économiques spéciales soient créées. »

M. Mafuta soutient que les ZES accordent des facilités douanières, fiscales et même administratives aux investisseurs qui viennent. 

A l’en croire, la prochaine étape consistera à la descente, sur le terrain, des experts qui seront désignés par le ministère de l’industrie.