RDC : l'IGF partage son expérience avec le syndicat Transparence et justice sociale sur " les mécanismes d’alerte pour lutter contre la corruption " 

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L’expertise et l’expérience de l’Inspection générale de finances (IGF) ont été sollicitées lors de l’assemblée générale du syndicat interprofessionnel Transparence et justice sociale (TJS) tenue vendredi 22 mars dans les installations du ministère des Affaires étrangères autour du thème "lutte contre la corruption par l'implémentation de la transparence : mécanisme d'alerte".

La corruption étant un phénomène qui représente aujourd’hui un sujet majeur contre le développement de la RDC dont les méfaits sont ancrés dans les institutions publiques, le syndicat TJS a permis à ses adhérents de s’informer sur des mécanismes d’alerte à mettre en œuvre contre les antivaleurs tels que les détournements, la fraude, la corruption et tant d’autres.

Ayant pour mission de lutter avec rigueur contre les antivaleurs prônant la défense des droits, ainsi que des intérêts matériels et moraux, collectifs et individuels des travailleurs, le syndicat JTS a, pour ce faire, associé l'IGF qui y a été représentée par l’inspecteur général des finances et coordonnateur adjoint, Henry-Paul Kazadi.

Le représentant de Jules Alingete Key a exposé sur les mécanismes d’alerte pour lutter contre la corruption. Il a sensibilisé les participants à faire  preuve, à chaque instant, du sens  patriotique en incitant les citoyens à dénoncer dans toutes les formes d’antivaleurs auxquels ils pourraient être témoins ou victimes.

« Notre participation, c’est essentiellement au niveau des mécanismes de saisie de l’IGF, lorsqu’on est au courant des méfaits de corruption, de détournement, de fraude en matière des finances publiques. Nous savons que la lutte contre la corruption est une lutte qui est globalisante, transversale. Nous sommes une branche de l’administration, il y a la société civile et d’autres structures de l’Etat qui sont appelées à concourir contre tous ces méfaits », a expliqué Henry-Paul Kazadi devant la presse. 

De son côté, le président du TJS, Henry Paul Kanakana, estime qu'à travers la lutte ardente à laquelle est engagée l'IGF dans les institutions publiques, les finances de l'Etat sont bien encadrées. 

« Nous luttons contre les antivaleurs présentes dans nos institutions publiques de manière à ce que les finances publiques de notre pays puissent être en bonne santé et qu’en contrepartie les agents de l’Etat, les travailleurs aient les rémunérations auxquelles ils ont droit », a fait savoir le président du syndicat.

Il a par ailleurs souhaité que l’IGF ne travaille pas seule : le peuple doit prendre à bras-le-corps cette lutte, de manière à identifier et mieux combattre les comportements inadmissibles présents dans les finances publiques pour le décollage de la RDC. Le président du TJS pense qu’il était nécessaire pour cette structure de connaître les mécanismes d’alerte pour pouvoir accompagner l’IGF dans cette tâche. 

Clément MUAMBA