Mboso pendant la primaire de l’USN: « Avant mon mandat, les députés nationaux touchaient environ 4000 USD, regardez ce que vous touchez aujourd'hui »

Christophe Mboso
Christophe Mboso, président de l'Assemblée nationale

L'actuel président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso, a défendu ce mardi vigoureusement sa candidature pour conserver son poste à la tête de l'institution législative. 

En compétition avec l'ancien président du Sénat, Modeste Bahati, et l'ancien vice-premier ministre chargé de l'économie, Vital Kamerhe, Mboso met en avant son bilan et ses projets pour améliorer les conditions des députés.

Dans un discours passionné, Mboso a rappelé les améliorations matérielles qu'il a apportées à l'Assemblée nationale : « Avant mon mandat, les députés nationaux touchaient environ 4000 USD. Regardez ce que vous touchez aujourd'hui. J'ai aussi hérité de dettes que nous avons commencé à régler et nous avons introduit un système de sécurité sociale. » Il a également souligné l'acquisition de 47 nouveaux véhicules pour l'administration, contre seulement deux auparavant, et des avantages nouveaux pour les veuves de députés.

Poursuivant sur sa vision, il a promis : « Si vous me faites confiance au début de cette législature, nous signerons un contrat avec des concessionnaires pour que chaque député dispose d'une jeep. » Mboso a également réaffirmé son engagement envers la fidélité et la loyauté envers le régime actuel, se présentant comme le « candidat de l’espoir et de l'action. »

Concernant la gestion de l'Assemblée, il s'est engagé à « assurer la distribution équitable de la parole » et envisage de transformer l'institution en « instrument de paix et de dialogue. » Abordant un sujet sensible, il a exprimé la nécessité d'une diplomatie parlementaire active : « Je suis pour une production de qualité qui s'impliquera aussi dans la diplomatie parlementaire pour mettre fin à la guerre. Il est difficile pour certains de condamner Paul Kagame. »

Ces déclarations interviennent dans un contexte où la compétition pour la présidence de l'Assemblée est perçue comme un reflet des tensions et des dynamiques au sein de la majorité gouvernementale.