Processus de paix en Afrique de l'Est : les femmes doivent avoir voix au chapitre, selon l'IGAD

Ph. Droits tiers
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Le forum pour la paix et la sécurité des femmes de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) s'est tenu du 15 au 16 août à Nairobi. Lors de cette conférence, les participants ont souligné l'importance d'inclure les femmes dans les processus de résolution des conflits dans la Corne de l'Afrique.

Dans son discours d'ouverture, la secrétaire d'État kényane à l'Égalité des sexes, Veronica Nduva, a déclaré : "L'autonomisation des femmes dans le domaine de la sécurité est une priorité pour mon gouvernement et pour l'IGAD."

Elle a ajouté : "La participation des femmes n'est pas seulement une question de droits de l'homme, c'est aussi une approche pragmatique pour construire des sociétés pacifiques."

De son côté, le conseiller juridique du ministère du Genre de Djibouti, Osman Ousman, a insisté : "Les femmes sont des actrices clés de la paix. Elles jouent un rôle essentiel dans la résolution des conflits."

Il a appelé à ce que les droits des femmes soient respectés et que leur contribution soit reconnue : "Les femmes doivent être incluses dans toutes les discussions, grâce à leur perspective unique."

Le secrétaire exécutif de l'IGAD, Dr Workneh Gebeyeh, a dédié cette conférence aux femmes soudanaises. Il a réaffirmé l'engagement de l'IGAD à soutenir des élections libres et transparentes au Soudan.

Il a conclu : "Les femmes et les enfants sont les principales victimes des conflits. Nous devons agir pour que ces atrocités ne se reproduisent plus jamais dans notre région."

Cette conférence de l'IGAD aura permis de réaffirmer la nécessité d'impliquer davantage les femmes dans les processus de paix dans la Corne de l'Afrique. Les participants se sont engagés à plaider

Claudine N. I