F. Tshisekedi à propos de Greta Thunberg: Mais comment nos jeunes vont-ils s’engager pour la même lutte quand ils n’ont ni eau ni lumière?

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Née le 3 janvier 2003 à Stockholm, Greta Thunberg est une militante suédoise pour la lutte contre le réchauffement climatique. 16 ans, la jeune fille a une fois de plus marqué le monde en s’exprimant lundi au sommet sur le climat de l'ONU.

« Des gens souffrent, des gens meurent, et des écosystèmes s'écroulent. Nous sommes au début d'une extinction de masse, et tout ce dont vous parlez c'est d'argent, et de contes de fées racontant une croissance économique éternelle. Comment osez-vous », s’était-elle écriée devant les dirigeants le monde.

Dans son discours, Félix Tshisekedi a fait allusion au combat de la militante.

“Notre population, dont l’âge moyen est de 17 ans et demi, est à peine plus âgée que la jeune Greta et partage en partie ses préoccupations et ses intérêts. Mais comment nos jeunes vont-ils s’engager pour la même lutte quand ils n’ont ni eau ni lumière?”, s’est interrogé Félix Tshisekedi.

Ainsi, dit-il, il a déclaré avoir initié un vaste programme d’urgence de développement communautaire, qui servira de levier pour accélérer la résorption des inégalités socioéconomiques et spatiales au sein des villes et territoires : « Il s’agira d’un programme spécial, multi-sectoriel et intégré, que je piloterai personnelle- ment, en vue de rattraper tant soi peu le retard du pays dans sa marche vers la réalisation des Objectifs mondiaux de développement », a t-il dit. Et d’ajouter :  « Il vise à accroitre l’accès des populations aux services sociaux de base, notamment à travers la promotion des micro- centrales hydroélectriques rurales, dont plus de 700 sites sont déjà identifiés. Le programme vise également le développement du capital humain, ainsi que le renforcement de la connectivité des territoires à travers les pistes rurales”.

Il a plaidé pour une attention particulière sur l’Afrique dans le but d’atteindre un développement socioéconomique de l’humanité à l’horizon 2030.

“Dans cette Afrique, la nature a fait de mon pays le dépositaire de 47 % des forêts du continent, lui conférant une responsabilité majeure face aux enjeux de survie de notre planète”, a t-il ajouté.