RDC : Quel impact le partenariat avec le FMI et la Banque mondiale peut-il avoir sur le développement du pays ? Réponse de Nicolas Kazadi

Illustration
Le ministre Nicolas Kazadi

Nicolas Kazadi, Ministre des Finances, lors d'une intervention sur Radio Top Congo, a clarifié les bénéfices tirés de la collaboration avec le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque mondiale, soulignant l'importance de ces institutions dans le soutien aux pays en développement.

Selon le Ministre, le FMI et la Banque mondiale ne sont pas directement responsables du développement des pays, mais offrent plutôt des outils et des ressources pour les nations qui cherchent activement à progresser.

"Ils sont là pour aider les pays qui veulent se développer à se développer", a précisé Kazadi.

Il a ajouté que les pays qui ont su tirer parti de ces institutions ont enregistré des progrès significatifs, parvenant à une certaine indépendance économique grâce à la consolidation de leurs propres forces.

Kazadi a aussi défendu l'utilité des appuis financiers reçus, soulignant qu'ils ne visent pas à contraindre la RDC mais plutôt à l'accompagner dans la résolution de défis majeurs tels que l'amélioration du capital humain, l'augmentation des dépenses sociales, la stimulation de l'investissement et la protection de l'environnement. Ces ressources sont cruciales pour le développement durable du pays.

Le ministre a également abordé le sujet de la gestion budgétaire dans le contexte des préparations pour la Francophonie, pour lesquelles les dépenses ont nettement dépassé les prévisions initiales.

"Le budget initial pour la Francophonie était de l'ordre de 70 millions de dollars, mais nous sommes à plus de 300 millions de dollars", a-t-il expliqué, mettant en lumière les défis de trésorerie et les nécessaires ajustements des priorités budgétaires.

En restant en partenariat avec le FMI et d'autres institutions financières internationales, la RDC vise à renforcer sa capacité à gérer ses finances publiques de manière plus autonome et efficace, tout en consolidant les acquis en matière de développement économique et social.