RDC : le ministère des ITP et la JICA planchent sur l'organisation institutionnelle l'exécution du Plan directeur des transports urbain à Kinshasa

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Photo d'illustration.

La cellule Infrastructures du ministère des Infrastructures et Travaux publics en partenariat avec l'Agence Japonaise de coopération internationale, a tenu mardi 19 mars à Kinshasa, le 13ème atelier du Groupe de travail dans le cadre du Projet de Renforcement des Capacités pour la Mise en Oeuvre du Plan Directeur des Transports urbain de la ville de Kinshasa (PRCM-PDTK). 

A l'ouverture de cet atelier, il a été question de réfléchir notamment sur : - le projet de Décret portant création du Comité de pilotage pour la mise en oeuvre du Plan Directeur des transports urbains (PDTK), les questions relatives à la mise en oeuvre du PDTK et à l'organisation qui sera chargée de son exécution. 

"Cet atelier se focalise sur le cadre institutionnel, c'est-à-dire nous réfléchissons sur l'instauration d'un Comité de pilotage. Une structure qui va gérer, faire le suivi et appuyer la réalisation des projets prévus dans le PDTK. Nous réfléchissons à ce jour sur ce qui a été proposé. Il faut qu'il y ait des comités techniques qui vont se réunir au moins une fois chaque mois. Après, il y a aura des groupes de travail pour proposer les solutions", explique Luc Samalenge, chef de section voirie à la cellule infrastructures et chef de ce projet de renforcement des capacités pour la mise en oeuvre du PDTK. explique le sens de la tenue de ces ateliers. 

Il note que la ville de Kinshasa a des routes qui ne respectent pas les usagers ce qui entraîne l'absence quasi totale de sécurité routière. "C'est sur ces choses qu'on va travailler".

La réalisation du PDTK nécessite 32 milliards de dollars américains. Les techniciens de ce projet ont proposé 3 scénarios pour mobiliser les recettes afin de favoriser la  mise en oeuvre de ce projet. 

Le premier scénario vise le budget du gouvernement pour les travaux publics tels que les routes, les chemins de fer et autres installations. Une partie des coûts d'élargissement et d'amélioration des routes existantes et des installations de transport. Aussi, les frais d'entretien et d'administration des routes et des installations de transport. 

Le deuxième scénario visé le financement Partenariat Public-Privé par le biais de projets d'aménagement urbain par les propriétaires de terrains et de droits, etc. 

Le troisième scénario concerne le financement PPP pour des projets de transport rentables. Ce qui passe notamment par l'exploitation des chemins de fer et des BRT (bus électrique), y compris les voitures, la construction et l'exploitation des  routes à péage. 

Notons que le PDTK suggère des projets à court, moyen et long terme visant à améliorer le système de mobilité et de transport de la ville de Kinshasa de manière à l'adapter aux besoins réels.

Il vise comme résultat, l'établissement d'un programme de développement des infrastructures de transport à moyen terme, à l'horizon 2030, y compris l'établissement d'une liste de projets prioritaires à mettre en œuvre à court terme avec 4 objectifs majeurs : • Soutenir les activités économiques; • Assurer l'équité dans les transports; • Améliorer la sécurité et la sureté; • Réaliser des transports respectueux de l'environnement.

Jordan MAYENIKINI