RDC-RAM : « lorsque le parlement se saisit d'une question en matière des finances publiques, nous ne pouvons pas intervenir » (Jules Alingete)

L'IGF Jules Alingete. Photo droits tiers
L'IGF Jules Alingete. Photo droits tiers

Réagissant à la question de savoir pourquoi l'inspection générale des finances (IGF) n'effectue pas des missions pour savoir comment sont gérés les fonds perçus grâce au prélèvement de la taxe RAM ( Registre des Appareils Mobiles), Inspecteur Général Chef de service Jules Alingete Key a fait savoir qu'en RDC en matière de contrôle des finances publiques lorsque parlement organe suprême de contrôle se saisit du dossier d'autres structures de contrôle ne peuvent rien faire.

Dans ce cas de figure, précise Jules Alingete Key, l'intervention ou l'implication de l'inspection générale des Finances ne peut se faire que sur demande du parlement au cas contraire rien ne se fera en terme de contrôle.

« J'aimerai seulement que vous puissiez savoir en matière de contrôle des finances publiques, le contrôle supérieur est exercé par le parlement, et le contrôle du parlement tient tout autre en état, lorsque le parlement se saisit d'une question en matière des finances publiques et contrôle, tout les autres contrôles la Cour des Comptes, l'inspection générale des finances, nous sommes tenus en état, nous ne pouvons pas intervenir. Nous nous pouvons intervenir que lorsque le parlement décide de nous demander, de donner notre point de vue, c'est l'organe suprême de contrôle des finances publiques, il faut que les gens le comprennent, aujourd'hui, cette question ayant été traitée par l'organe suprême, nous ne pouvons pas, c'est comme quand la Cour de Cassation a une question, vous n'allez pas demander à la Cour d'appel ou au Tribunal de Grande Instance d'intervenir dans cette matière », s'est-il justifié samedi 23 octobre 2021 au cours du briefing avec Muyaya Patrick en rapport avec sa mission et la mobilisation des recettes.

Lors de la 25e réunion du conseil des Ministres, le gouvernement a décidé de supprimer la taxe sur le Registre des appareils mobiles (RAM) pour tous les téléphones de deuxième génération (2G) qui, selon lui, concerne 75% des abonnés.Par contre, le gouvernement a jusque-là maintenu le prélèvement de cette taxe pour tous les autres types de téléphones, notamment, ceux de troisième et quatrième génération  (3G, 4G).

La population congolaise dans son ensemble s'oppose à cette taxe qui pour plusieurs c'est de l'escroquerie, une manière pour les autorités congolaises de rançonner la population congolaise qui est dans la souffrance.

Clément Muamba