Kinshasa : le panel des experts de la société civile demande au futur gouverneur de notamment inscrire la lutte contre le phénomène Kuluna dans ses priorités

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Bagarre entre Kulunas à Kinshasa. Ph. Droits tiers.

Dieudonné Mushagalusha, coordonnateur du panel des experts de la société civile, demande au prochain gouverneur de la ville de Kinshasa, dont l’élection aura lieu ce lundi 29 avril, de faire de la sécurité des personnes et de leurs biens une de ses priorités. Ce, en luttant efficacement contre le phénomène kuluna. 

« La ville de Kinshasa étant le miroir de notre pays, le nouveau gouverneur devra se pencher sur plusieurs aspects. En priorité, il s’agit d’abord de la sécurité avec le phénomène Kuluna. Même si ça relève d’une part du gouvernement central, le gouvernement provincial doit aussi faire de ça sa priorité pour rassurer tout le monde et permettre à ceux qui visitent notre pays via la capitale de comprendre qu’il y a la sécurité au sein du pays », a-t-il déclaré à ACTUALITE.CD. 

Outre le phénomène kuluna, Dieudonné Mushagalusha fait savoir que la ville de Kinshasa se détériore au jour le jour. Il souhaite que le prochain gouverneur s’intéresse aussi à la question de la salubrité. 

« La ville de Kinshasa est devenue la plus sale du monde. Il va falloir mettre sur pied une brigade sur cet aspect là. Dans le même ordre d’idée, initier un programme sur l’éducation civique au niveau de la population pour intérioriser la mentalité de lutter contre l’insalubrité », explique-t-il.  

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Dans le secteur de l’éducation, le coordonnateur du panel des experts de la société civile estime que la gratuité de l’enseignement décrété par le chef de l’Etat peine à réussir. Et, selon lui, pour la ville de Kinshasa, ce sera au nouveau gouverneur de faciliter cela à travers notamment la prise en charge de certains frais qui reviennent aux parents d’élèves. 

Sur le plan sanitaire, M. Mushagalusha appelle le nouveau gouverneur à “avoir une politique qui permet aux Kinois et Kinoises d'accéder tous aux soins de santé”. 

Pour réussir cette mission, M. Mushagalusha estime qu’une collaboration franche entre le gouvernement provincial et l'Assemblée provinciale serait un atout. 

Au total, trente-et-un (31) candidats sont en lice pour l’élection du gouverneur de la ville de Kinshasa. Pour l’heure, c’est la campagne électorale, qui a officiellement débuté le 25 avril et qui prend ce samedi 27 avril. 

Tegra Kadeke, stagiaire UCC