Cour constitutionnelle: Modero Nsimba et Claude Nyamugabo parmi les perdants

Modero Nsimba et ses avocats
Modero Nsimba et ses avocats

La Cour constitutionnelle  a définitivement scellé le sort de plusieurs députés dans son dernier arrêt rendu ce lundi, avec des implications majeures pour des figures telles que Modero Nsimba et Claude Nyamugabo, qui se voient évincés de l'Assemblée nationale.

Dans une révision des résultats des élections législatives, la Cour a confirmé l'élection de 500 députés tout en traitant 134 requêtes portant sur des erreurs matérielles. Parmi ces cas, 19 requêtes ont été jugées recevables et fondées, entraînant des changements significatifs pour les sièges contestés.

Robert Myondo a officiellement remplacé Modero Nsimba pour la circonscription de Moanda, Kongo-Central. Nsimba, ancien ministre, fait face à des défis judiciaires majeurs suite à la diffusion d'un enregistrement audio controversé, l'accusant de propagande de faux bruits et d'imputations dommageables concernant des affaires sensibles impliquant des hauts responsables militaires et politiques.

Claude Nyamugabo, ancien ministre de l'Environnement et ex-gouverneur du Sud-Kivu, a également perdu son siège au profit de Serge Bahati de l'AFDC-A dans la circonscription de Kabare, Sud-Kivu. Nyamugabo, un vétéran politique qui avait récemment rallié l'Union sacrée de Felix Tshisekedi, subit un coup dur qui pourrait redéfinir sa carrière politique.

Ces décisions mettent en lumière les dynamiques complexes et souvent turbulentes de la politique congolaise, où les alliances et les loyautés sont continuellement mises à l'épreuve. La Cour constitutionnelle, en tranchant ces contestations, joue un rôle crucial dans la structuration du paysage politique en prévision des sessions législatives à venir et des échéances électorales futures.