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Les députés du Nord-Kivu “préoccupés” par la recrudescence des attaques des ADF à Beni appellent également les jeunes à ne pas adhérer au M23/AFC
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Photo d'illustration
- Sécurité
- Vendredi 5 avril 2024 - 17:11
Dans une déclaration politique ce jeudi 4 avril, les députés nationaux élus du Nord-Kivu ont exprimé leur profonde préoccupation face à la situation sécuritaire actuelle dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Pour Beni, ces élus se disent préoccupés de l’intensification des attaques des combattants ADF dans le territoire et ville de Beni.
“Le gouvernement doit également intensifier les opérations militaires dans les régions de Beni, plus précisément dans les groupements de Batangi-Mbau et Bambuba-Kisiki, afin de contrer l'activisme des Forces démocratiques alliées (ADF/MTN). De plus, ils ont appelé à l'émission de mandats d'arrêt à l'encontre de tous les criminels ayant rallié les ennemis de la République démocratique du Congo”, disent-ils dans une déclaration.
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Ils ont condamné aussi la récente sortie de Corneille Nangaa, coordonnateur de l’Alliance Fleuve Congo (AFC) qui a exprimé l’intention de son mouvement d’occuper Goma et de progresser vers Lubero et Beni. Les élus du Nord-Kivu appellent également les jeunes à ne pas adhérer à la rébellion du M23/AFC.
“À la population du Nord-Kivu, particulièrement aux jeunes, les élus de cette province appellent au refus catégorique de coopérer avec les traîtres de la République et ceux qui sollicitent leur adhésion à des groupes rebelles. La population doit également résister aux tentatives d'infiltration de la province par des individus tels que Corneille Nangaa, Bertrand Bisimwa et Jean Jacques Mamba, originaires d'autres provinces pacifiées, qui soutiennent l'agression du pays en utilisant le Nord-Kivu comme base pour leur rébellion”, ont-ils lancé.
La province du Nord-Kivu est en proie à des violences, qui provoquent des déplacements massifs des populations dans les villages, suite aux attaques du M23 soutenu par l'armée rwandaise. Ces massacres se sont intensifiés ces derniers temps dans les territoires de Masisi, Nyiragongo et Rutshuru, des territoires où les rebelles occupent de vastes pans de terres.
Bruno Nsaka
