Criminalité urbaine: Goma n'arrête pas de compter des morts suite à l'activisme d'hommes armés

La situation sécuritaire est précaire dans la ville de Goma où plusieurs cas de meurtre sont enregistrés. Une fois de plus, un homme a été tué par les hommes armés non autrement identifiés dans la soirée de jeudi au quartier Katoyi. Izere Moussa à rendu l’âme à l'hôpital CBCA/Ndosho où il a été dépêché après avoir été visé par des bandits armés en tenue civile, selon les différents témoignages. 

C’est le deuxième cas de meurtre cette semaine après celui d’un chauffeur du CICR le jour des Pâques par des miliciens Wazalendo. 

Claude Rugo, président du conseil de la jeunesse de la commune de Karisimbi alerte également sur de nombreux cas d’insécurité alimentés par « des hommes armés en tenue civile ». Il accuse ceux qu’il qualifie de « faux wazalendo ».

« Ces jeunes qui ravissaient les téléphones de la population pendant la journée ont pris les armes et ils sont en train de circuler librement dans la ville avec les armes. Les uns sont  en tenue civile et les autres soit en tenue militaire. Ces jeunes commencent à salir le nom de wazalendo pourtant ils ne sont pas de vrais wazalendo parce que nous savons que les vrais sont au front en appui aux forces armées de la République démocratique du Congo. Nous appelons toute la population à braver la peur et à dénoncer ces malfrats qui insécurisent la ville de Goma et le territoire de Nyiragongo », indique Claude Rugo, président du conseil communal de la jeunesse de Karisimbi.

Outre les cas de meurtre, des vols systématiques sont signalés dans plusieurs quartiers de la ville de Goma. Le maire de la ville avait présenté la semaine dernière 76 présumés criminels parmi lesquels deux militaires et deux combattants wazalendo accusés notamment de vol et de meurtre dans la ville volcanique. 

Yvonne Kapinga , à Goma