RDC : Le Secrétariat Général à la Santé menace de sanctions, y compris le retrait de diplôme, les gestionnaires d'établissements sanitaires ne garantissant pas un bon accueil aux patients

Un enfant malade pris en charge à l'hôpital
Un enfant malade pris en charge à l'hôpital

Le secrétariat général à la santé de la République Démocratique du Congo a annoncé aujourd'hui qu'il brandit des sanctions administratives, pouvant aller jusqu'au retrait du diplôme, à l'encontre des gestionnaires des établissements sanitaires qui ne garantissent pas un bon accueil aux malades.

Cette décision fait suite à une série d'incidents mettant en lumière des défaillances dans la prise en charge des patients dans les établissements de santé du pays. Selon les directives organisationnelles du secrétariat, les gestionnaires des établissements ainsi que les prestataires des soins et des services sont tenus d'assurer un bon accueil à tous les malades, en particulier ceux référés dans le cadre de la continuité des soins en urgence.

Le non-respect de ces directives expose les contrevenants à diverses sanctions, telles que la suspension ou la perte du mandat pour les membres du Comité de Gestion, la suspension des prestataires des soins, et des sanctions administratives allant jusqu'au retrait du diplôme et du numéro d'ordre professionnel.

Cette annonce intervient après la suspension du fonctionnement du centre hospitalier Akram à Kinshasa/Limete, suite au décès présumé d'une femme enceinte et de son bébé, et la suspension du médecin directeur de l'hôpital général de Kinshasa pour négligence dans la prise en charge gratuite de la patiente. Ces mesures disciplinaires font suite à la décision officielle du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, d'instaurer la gratuité de la maternité, une mesure initialement expérimentée à Kinshasa avant d'être étendue à l'ensemble du pays.

Le secrétariat général à la santé souligne l'importance de garantir des soins de qualité et centrés sur le patient dans le cadre de la mise en œuvre de la couverture santé universelle, conformément aux principes fondamentaux de la Constitution de la République Démocratique du Congo.

La situation reste sous haute surveillance alors que les autorités sanitaires du pays s'efforcent de renforcer les normes de qualité et d'assurer un meilleur accès aux soins de santé pour tous les citoyens congolais.