RDC-CENI : la publication du calendrier électoral devra encore attendre

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima, a rassuré que le calendrier proprement dit des prochaines élections sera rendu public au moment opportun par l’institution dont il a la charge de diriger. A l’en croire, à l’heure actuelle, plusieurs éléments ne sont pas encore réunis pour répondre à ce besoin. Cela sera fait, souligne-t-il, notamment une fois que ceux qui sont censés résoudre certains problèmes le feront. 

« À propos du calendrier électoral, il viendra. Quand nous avons un contrôle très limité des contraintes, ce serait très hasardeux de proposer une date par exemple pour les différentes activités qui auront lieu. Je pense que plus nous avançons, plus nous aurons des visibilités par rapport au futur. Et c'est alors que nous pouvons sortir notre calendrier électoral. C'est quelque chose qui se fera mais si nous le faisons maintenant, ça serait quelque peu irresponsable parce qu’à supposer par exemple qu'une disposition de la loi électorale change de façon substantielle, ça affecte les opérations électorales, entre-temps, nous avons déjà annoncé la date d'une opération quelconque (…). Donc donnez-nous encore un peu de temps quand nous aurons résolu un certain nombre de problèmes ou quand ceux qui ont la responsabilité de résoudre ces problèmes l'auront fait, nous serons en mesure de vous donner le calendrier électoral », a fait savoir Denis Kadima à la presse ce lundi.

En attendant, M. Kadima a invité l'opinion à se référer encore de sa feuille de route rendue publique au mois de février dernier.

« Je ne cesse de dire que la feuille de route vous donne une bonne idée de la période à laquelle un certain nombre de choses seront faites », a recommandé Denis Kadima.

Lors de la présentation de sa feuille de route, la CENI avait relevé une série de contraintes à remplir notamment sur le plan de financement, de la sécurité et sur le plan légal. À l'heure actuelle, l'Assemblée nationale avait entamé l'examen de la loi électorale, une fois adoptée, elle sera envoyée au Sénat pour la seconde lecture avant sa promulgation.

Clément MUAMBA