RDC-violences sexuelles : Pramila Patten a plaidé auprès de l’Assemblée Nationale sur la nécessité de doter le pays d’un arsenal juridique « adéquat »

Photo/ Droits tiers
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La représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies sur les violences sexuelles en situation de conflit s’est rendue le 20 octobre, au cabinet du deuxième vice-président de l’Assemblée nationale,Vital Banywesize. Elle était en mission de plaidoyer afin de solliciter l’appui de la chambre basse du Parlement congolais à ses actions, dans le but d’enrichir l’arsenal juridique congolais en matière de lutte contre les violences sexuelles. 

« J’ai eu un excellent entretien avec le 2ème vice-président de l’Assemblée nationale. Nous avons discuté de l’importance d’avoir un arsenal juridique adéquat pour protéger les victimes des violences sexuelles liées aux conflits », a déclaré Pramila Patten au sortir de l’audience.    

Au cours de cette entrevue, les deux personnalités ont fait une révision des lois qui existent en RDC et noté les manquements sur la question précise de l’aide juridictionnelle aux victimes des violences sexuelles. D’où l’urgence d’une loi spécifique sur la protection des victimes et témoins ainsi qu’une loi pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme. 

Pramila Patten séjourne en RDC dans le cadre de la table ronde inclusive sur la création d’un fonds national de réparation et l’adoption d’une politique de réparation. 

Les discussions avec le deuxième vice-président ont également été axées autour de l’importance d’avoir une loi portant création de ce fonds national. Car, a-t-elle conclu, « il ne peut pas y avoir justice pour les victimes, sans un arsenal juridique adéquat ».

Prisca Lokale