L'ACAJ invite les Nations-Unies à "sanctionner les personnalités impliquées dans les violations des droits de l’homme"

L'association Congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ) a salué ce vendredi 2 décembre 2016 les sanctions ciblées prises par le parlement européen sur certains généraux congolais accusés des violations "graves" des droits de l’homme.

Au téléphone d' ACTUALITE.CD, Me George Kapiamba, son président, a invité les autres partenaires congolais à en faire autant pour "accentuer la pression sur le régime en place".
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>« Nous saluons les sanctions ciblées votées par le Parlement contre un groupe d’officiels congolais considérés comme auteurs ou complices des violations graves des droits de l’homme qui sapent tous les efforts pour un État démocratique et de Droit en RDC. Nous encourageons les autres partenaires bilatéraux et multilatéraux de la RDC à emboîter l’UE, dont les Nations Unies qui doivent voter à leur tour l’interdiction de voyager et le gel des avoirs des personnes qui ordonnent ou encouragent la répression des opposants et des membres de la Société Civile qui exigent le respect de la Constitution et s’opposent à un troisième mandat pour le Président Joseph Kabila. »</em>

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<span style="font-size: 1.125rem; line-height: 1.6875rem;">Ce 1er décembre 2016, le parlement européen a voté une résolution proposant des sanctions ciblées contre Kalev Mutond , administrateur général de l’agence nationale de renseignements(ANR), le général John Numbi, ancien inspecteur général de la police nationale congolaise(PNC), Ilunga Kampete, le général et commandant de la garde républicaine, Gabriel Amisi, commandant de l’armée dans la région occidentale de la RDC, et le general Célestin Kanyama, commissaire provincial de la police à Kinshasa.</span>

Le parlement européen reproche ces responsables des services de sécurité congolais de rôle « négatif » dans la répression des manifestations, la restriction des libertés, les atteintes graves à la liberté des droits de l’homme et des actes qui constituent un recul pour la démocratie.

Franck Ngonga