Stockholm+50: le MJPE attire l'attention des dirigeants sur la protection du Parc des Virunga contre l'exploitation pétrolière en annulant des permis déjà délivrés

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Les panelistes lors de la discussion organisée par l'Ambassade de Suède en RDC en vue de Conférence Stockholm+50

Le Mouvement des Jeunes pour la Protection de l'Environnement (MJPE) demande à la délégation de la République démocratique du Congo à la Conférence Stockholm+50 d'attirer l'attention des dirigeants du monde et des bailleurs de prendre à bras le corps la question des spoliations dont sont victimes les aires protégées de la RDC. C'était au cours d'une discussion organisée ce jeudi 19 mai 2022 par l'Ambassade de Suède en RDC en vue de la tenue de la Conférence Stockholm+50.

Pour cela, l'État congolais doit d'abord commencer par l'annulation des permis de licence délivrés aux multinationales pour l'exploration et l'exploitation du pétrole dans le Parc national des Virunga, classé site Ramsar et Patrimoine mondial de l'UNESCO.

"Au niveau de la conférence Stockholm+50, nous demandons que la question sur l'état actuel des nos aires protégées soit traitée avec délicatesse. Surtout le Parc national des Virunga qui est un site Ramsar de zones humides qui est en danger parce qu'il y a des permis d'exploration et d'exploitation pétrolières. Nous connaissons tous que c'est une aire qui est censée être protégée", a déclaré M. Nkunde Wa Nkunde, membres du MJPE.

Organisé sous le  thème: « Stockholm+50 : une planète saine pour la prospérité de toutes et tous - notre responsabilité, notre chance », la Conférence Stockholm+50 va  célébrer la Conférence des Nations Unies sur l'environnement humain de 1972 et 50 ans d'action environnementale mondiale. 

Les leaders mondiaux, les chefs d'État et des Gouvernements ainsi que les bailleurs vont se servir de cette de ces assises comme tremplin pour accélérer la mise en œuvre de la Décennie d'action des Nations Unies en vue d'atteindre les objectifs de développement durable, y compris le programme de développement durable à l’horizon 2030, l’accord de Paris sur les changements climatiques, le cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020, et à encourager l'adoption de plans de redressement écologiques à la suite de la COVID-19.

Auguy Mudiayi