Assemblée nationale : Vital Banywezise et Jean-Pierre Ilboudo tablent sur la tenue du dialogue de haut niveau sur l’éducation prévu début novembre

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Vital Banywezise Muhini, 2è vice-président de l’Assemblée nationale a reçu lundi 25 octobre 2021 en son cabinet de travail, M. Jean-Pierre Ilboudo, représentant résidant de l’Unesco en RDC. Au menu de leurs échanges des questions liées à la gratuité de l’éducation de base et surtout à la tenue, le 3 novembre d’un dialogue de haut niveau sur la gratuité de l’éducation.

Sur ces différentes questions, l'UNESCO a besoin de l'accompagnement et du soutien de l'assemblée nationale.

"l'UNESCO est venue solliciter la présence des élus du peuple pour discuter de deux sujets majeurs qui nous préoccupent la gratuité de l'enseignement parceque nous pensons que autour de la gratuité il y a beaucoup de défis, il y a beaucoup d'incompréhension, il faudrait nécessairement que ce dialogue de haut niveau se tienne, nous avons déjà reçu l'aval du Président du Sénat et là nous venons de recevoir l'accord des principes de l'assemblée nationale pour qu'on aie ce dialogue de haut niveau à partir du 03 novembre prochain. Le 03 novembre pour discuter des toutes les questions liées à la gratuité de l'enseignement pour amener surtout ceux qui décident au niveau des finances et Budget à penser qu'il faudrait augmenter le budget relatif à la gratuité de l'enseignement de base" a déclaré Jean-Pierre Ilboudo (UNESCO) au sortir de l'entretien avec le 2e Vice-président de l'assemblée nationale.

Les engagements de Madame Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco lors de séjour en République Démocratique du Congo à appuyer la gratuité étaient également au centre de ces échanges.

"Vous savez la Directrice Générale de l'UNESCO est venue ici l'année dernière en octobre, ça fait un an exactement et elle a eu une audience avec le Président de la République où elle s'est engagée à appuyer la gratuité sur deux aspects le premier aspect c'est la planification de la gratuité parceque si vous voulez piloter la gratuité, il faut la planifier sur au moins 5 ans en utilisant des statistiques scolaires, en utilisant des données macroéconomiques pour la planification, le deuxième engagement c'est la formation des enseignants donc la formation initiale des nouvelles unités et la formation continue de ceux qui sont déjà dans le métier, or quand on parle de l'enseignement de qualité, un enseignement qui soit accessible à tous, l'accès à l'éducation ce sont les salles de classe mais la qualité c'est la formation des enseignants, si vous avez des enseignants de bonne qualité,la qualité de l'enseignement est assurée aussi. La qualité reste un secteur d'activité de l'UNESCO", a-t-il rappelé.

La question en rapport avec l'atelier sur le discours de haine et de tribalisme organisé par l'UNESCO était également abordée. D'après le numéro Un de l'UNESCO en RDC, si rien n'est fait avant les élections, il y a de forts risques que la situation se dégénère.

"L’UNESCO vient de tenir un atelier pour mettre fin au discours de haine et de tribalisme. Le point a également figuré au menu des échanges avec le 2è vice-président de l’Assemblée nationale, particulièrement sur le rapport de cet atelier.  Ce discours est très dangereux pour le pays, si les acteurs ne déploient pas de stratégies pour réduire ce discours de haine qui foisonne dans les réseaux sociaux et sur la toile, on risquerait de mettre le pays à feu et à sang", a-t-il alerté.

Bien avant de rencontrer le deuxième Vice-président de l'assemblée nationale, le numéro Un de l'UNESCO en RDC avait abordé les mêmes questions avec le Président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo.

Clément Muamba