RDC-Conservation : il n'y a pas eu de détournement des fonds européens destinés aux aires protégées (J-M Châtaigner)

Jean-Marc Châtaigner, Ambassadeur de l’Union Européenne en RDC
Jean-Marc Châtaigner, Ambassadeur de l’Union Européenne en RDC

Aucun rond des fonds de l'Union européenne en faveur des aires protégées de la République démocratique du Congo n'a été détourné. C'est la mise au point de l'Ambassadeur de l'Union européenne en RDC, M. Jean-Marc Chataigner. En effet, des allégations de détournements ont été portées par des acteurs environnementaux contre les responsables de certains parcs nationaux.

Dans une interview accordée à ACTUALITE.CD la semaine dernière, le diplomate européen a révélé que des audits ont été menés. Selon les résultats, aucun détournement n'a été signalé.

"Dès que nous entendons parler de telles allégations, nous procédons à des demandes d’audit des fonds et bien-sûr des subventions que nous accordons aux partenaires et aux concernés. Toutes les mesures et tous les audits que nous avons faits n’ont trouvé aucune trace de détournement. Donc, je considère au jour d’aujourd’hui qu’il n’y a pas eu de détournement des fonds de l’Union européenne en faveur des aires protégées en République démocratique du Congo", a déclaré M. Jean-Marc Chataigner, Ambassadeur de l'Union européenne en RDC.

En effet, l'ex Directeur Général de l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), Cosma Wilungula et le Directeur du Parc National des Virunga, Emmanuel De Mérode ont été attendus au parquet général de Kinshasa/Gombe le vendredi 30 avril 2020 après des accusations de détournement portées contre eux par l'ONG « Dynamique Impunité Zéro ». 

Les deux personnalités ont été blanchies par la justice congolaise dans cette affaire.

Dans le même registre un groupe d'ONGs accusent le Directeur et chef de site du parc de l'Upemba de détournement de fonds européens. Des allégations qui n'ont jamais été prouvées par leurs auteurs.

En  République démocratique du Congo, l'Union européenne soutient 5 aires protégées. 50% de ses financements vont à la protection de parcs et l'autre moitié au développement des communautés locales.

Auguy Mudiayi