RDC : Pour Kyungu Wa Kumwamnza, Tshisekedi doit non seulement dissoudre l'assemblée nationale mais aussi les assemblées provinciales

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Profitant des manifestations organisées par le parti présidentiel,  l'union pour la démocratie et le progrès social (UDPS)  avec son parti politique (UNAFEC), dans la ville de Lubumbashi,  Antoine - Gabriel Kyungu wa Kumwanza a rappelé la nécessité pour le président Felix  Tshisekedi de dissoudre l'assemblée nationale et les parlements provinciaux, car selon lui, la crise est permanente.

 

 

« Le FCC dit qu'il n'y a pas de crise. Cette crise existe bel et bien dans nos institutions. Elle n'est même pas persistante, mais elle est plutôt permanente.  Au pays, nous n'avons qu'une seule personne qui a prêté serment, Félix Tshisekedi. Que vient faire cette autre présidence de Kingakati ? Nous savons pourquoi tout est bloqué. Aujourd’hui, ils ont reçu l'ordre de ne pas payer les gens. Si le budget ordonne de payer une facture, les ordres de paiement vont à Kingakati où on sélectionne ce qu'il faut payer et ce qu'il faut bloquer. Ce qui revient à dire qu'il' y a un autre gouvernement à Kingakati », a précisé  Kyungu, l'un des alliés stratégiques de Tshisekedi dans la région du Katanga.

 

 

Quant à la dernière déclaration de Jeannine Mabunda lors de la cérémonie d'échange des vœux,  Kyungu wa Kumwanza, n’a pas mâché les mots.

 

« Le FCC n'est majoritaire que dans la salle, dans leur palais avec près de 300 personnes, mais Félix Tshisekedi a la majorité de plus de 80 millions des congolais. Que le FCC dise à ces gens qu'ils sont en danger et ils n'ont qu'un seul protecteur qui est Félix Tshisekedi.  Nous, nous ne voulons plus d'eux.  D'ailleurs pour nous, la dissolution doit concerner non seulement l'assemblée nationale et les parlements provinciaux »,  a t-il souligné. 

 

A Londres devant la diaspora congolaise, Félix Tshisekedi n’avait exclu la possibilité de dissoudre l'assemblée nationale, si la crise persiste.

 

A cette menace, la présidente de l’assemblée nationale avait répliqué, en brandissant une menace de mettre en accusation le président pour haute trahison, procédure pouvant enclencher sa destitution.

 

 

José Mukendi