Jean-Paul Lumbulumbu (PLD): “La position actuelle du Rassemblement l’enfonce vers la révision de l’article 220”

Le président du Parti Libéral pour le Développement (opposition pro-dialogue), Jean-Paul LUMBULUMBU estime que <span style="font-weight: 400;">la position actuelle du Rassemblement l’enfonce vers la révision de l’article 220 de la Constitution. Dans une tribune intitulée «C'est encore possible : Tout se clarifie avec les bons offices de la CENCO» parvenue ce mercredi 7 décembre 2016 à ACTUALITE. CD, </span><span style="font-weight: 400;">Lumbulumbu note que le Rassemblement de l’opposition n’a plus à ce stade de «préalable» à avancer pour de nouvelles discussions avec les signataires de l’accord de la cité de l’UA.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>«Le Rassemblement ne fait plus prévaloir les préalables ce qui est une avancée. Le PLD ne doute aucunement que le Rassemblement est d'accord, autant que la transition est inévitable. Le Rassemblement réclamera la participation au Gouvernement de la transition, la primature, et cautionnera la tenue des élections au terme de la transition convenue».</em></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">L’auteur de la tribune reconnaît que le dialogue demeure la voie royale pour la résolution à la crise politique en RDC.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>«Le PLD estime qu'un acte additif voire un avenant au terme des négociations directes, pour autant qu'il ne modifie pas le contenu de l'accord, est possible pour la paix. Cela préservera la paix, l'ordre public et donnera la chance aux élections apaisées au terme d'une courte transition (...) cela permet de baisser la tension et éviter au pays de plonger dans la violence et un bain de sang le 19 décembre. Le consensus devra être trouvé désormais par les 4 acteurs à savoir, Joseph Kabila, Vital Kamerhe, Etienne Tshisekedi et la société civile (...)»</em></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Le président du PLD dit enfin que l’acceptation des bons offices de la CENCO traduit une humilité de la part des parties ayant signé l’accord issu du dialogue politique de la cité de l’Union Africaine.</span>

<span style="font-weight: 400;">Patrick Maki </span>